Ce livre d’un scénariste allemand restitue (avec justesse ?) la période précédent juste l’Anschluss en Autriche à travers l’éducation sentimentale d’un jeune paysan dans la Vienne populaire. 1937 : Franz Huchel, dix-sept ans, se rend à Vienne pour travailler dans un bureau de tabac, le Tabac Tresniek, nom du patron qui a perdu une jambe à la guerre.
Plutôt mince, mais les arguments ténus donnent parfois des livres remarquables. Une fois de plus je me suis fait avoir par la présentation de la quatrième de couverture.
Le livre, d’après celle-ci, a connu un grand succès dans les pays germanophones. J’avoue que je saisis mal pourquoi : parce qu’il se situe dans une période particulièrement sensible ? Parce que le garçon parle de ses problèmes sentimentaux à Sigmund Freud et lui offre des cigares en échange ? Parce que l’auteur est connu des médias ?
« Par la grâce d’une langue jubilatoire, d’une intrigue où la tension ne se relâche pas, et de personnages forts et attachants, voici un roman qui se lit d’un trait . » Etc, etc.
La personne qui a pondu la quatrième de couverture bénéficie de toute mon admiration.