Un repas inoubliable : conclusions

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Escarpin Endiablé

Bonjour chers lecteurs,

Considérez que j’utilise le terme générique, même si, dans le cas de ce repas érotique, j’ai l’impression qu’un certain nombre de messieurs ont dégusté les hors-d’œuvre conçus au départ pour les dames.

J’avais prévu que cette nouvelle serait interactive, une sorte de jeu humoristique, une façon de se lâcher pour les personnes qui suivent mon blog. Une façon de communiquer pour rompre la solitude de la blogueuse de fond.

Las ! Combien de réponses à mes questions destinées à orienter les développements de la nouvelle ? Combien de femmes ? Est-ce à dire que la littérature érotico-littéraire n’intéresse personne ? Les chiffres de mon webmestre prétendent le contraire…

Je ne suis pas étonnée : certaines lectrices m’ont fait part de leur peur que l’on puisse les reconnaître, d’autres ont évoqué Snowdon et les Grandes Oreilles qui nous écoutent, les fichiers informatisés, le besoin accru de laisser le moins de traces possibles. Certes. Va-t-on supprimer Internet, se passer de portables, des iphones et consorts qui permettent de nous suivre à la trace ? Inutile de jouer les autruches ou les pleureuses : il est vrai que nous sommes pris dans une gigantesque toile et que les moments dans l’Histoire où la parole était libre c’est comme de l’eau mesurée dans le compte-goutte d’un apothicaire face à l’océan.

Est-ce une raison pour saborder cette nouvelle que je souhaitais conclure le huit mars, journée de la femme, parce qu’elle exprimerait des phantasmes purement féminins, si rarement pris en compte dans la littérature érotique ?

Ce repas inoubliable est issu d’une longue lignée de textes ou de réflexions d’artistes. Je vous ai parlé du festin surréaliste de Meret Oppenheim, mais j’aurais pu évoquer le Banquet de Platon, Vénus Erotica d’Anaïs Nin ou Histoire d’O dont on sait maintenant qu’il n’a pas été écrit par une femme, mais il fallait être un homme pour penser que cela aurait pu être le cas.

Ce repas inoubliable va continuer, je me suis prise au jeu et je pense que je ne peux pas laisser les lecteurs sur leur faim. Seulement il ne figurera pas dans mon blog, il sera accessible en édition numérique chez Plumitive Éditions, les participants du repas attaquant les plats de résistance. La bataille érotique va battre son plein, donc pas d’ennuis éventuels avec mon hébergeur avec cette solution et aucun lecteur ne sera gêné par cette irruption incongrue de l’érotisme, fut-il littéraire et teinté d’humour dans un blog sérieux.

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