C’était un moment de grâce au bord d’un petit lac du Jura par canicule de juillet : une plage minuscule et juste à côté de celle-ci, cachées sous les frondaisons, deux barques en train de pourrir paisiblement.
L’harmonie violente de ce bleu aigue-marine des eaux profondes et celle du bleu céruléen du bord, la ligne ondulante tachetée de lumière des couleurs qui s’entremêlaient, les lignes fragiles des roseaux et la placidité noir de chine des barques en train de sombrer, tout participait à l’harmonie de cet instant, cachée au bord d’un petit lac, à l’abri sous les taches bienfaisantes des ramures.
Merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup. pour la photo je suis fautive: comme l’original est d’une grande résolution, je l’ai rendu beaucoup plus facile à charger, mais j’ai sans doute exagéré. L’Homme est en train de regarder ce qu’il peut faire…
Ce matin, à l’atelier d’écriture auquel je participe, il convenait d’écrire un texte en prose, mais à connotation poétique…
Ton billet est si évocateur de ce moment de grâce où il suffit de se laisser être. Tu magnifies un ordinaire. On passe tellement à côté de ces visions naturelles qui nous sont pourtant offertes. Toi tu vois !
(un petit regret…. la petite dimension de la photo qu’on ne peut agrandir en cliquant… Histoire de plonger dans ce petit lac …)