Combien de convives dans la Galerie des Glaces, hier soir ? Plus de 150. Quel fut le menu offert à Charles III pour sa visite d’état en France ? Homard bleu, volaille de Bresse et macaron à la rose, le tout concocté par la fine fleur de la cuisine française, grands toqués et pâtissier d’exception. Sans compter les vins, d’exception, eux aussi.
Homard bleu et volaille de Bresse pour un roi qui ne consomme ni viande, ni poisson, ni produits laitiers plusieurs jours par semaine par souci de l’environnement. Un roi qui, pour son couronnement, a choisi comme plat officiel une tarte salée aux épinards, aux fèves, au fromage et à l’estragon. Il a d’ailleurs utilisé une partie de sa production (bio) pour les mets servis à la table des invités.
Charles désirait que tout le monde puisse manger le même repas peu onéreux dans son pays pour célébrer l’événement. Il y eut bien sûr deux autres plats proposés pour que les invités ne soient pas trop désorientés, une aubergine assaisonnée de yaourt et de chutney avec des oignons frits – une recette de la gagnante de l’équivalent de notre Top Chef – et un carré d’agneau rôti avec une marinade de style asiatique Le dessert fut une interprétation d’un dessert traditionnel aux fraises et au gingembre.
Charles est un monarque soucieux de la planète et de ses sujets, il sait que c’est difficile en ce moment pour eux, il a diminué au maximum les fastes du couronnement.
En face de lui, un président élu d’une république donneur de leçons qui offre un somptueux repas à 150 convives alors que les associations cherchent de l’argent tant la pauvreté a progressé.
J’avoue ne pas saisir le but de cet étalage de richesse en face d’un roi qui est concerné depuis des décennies par l’avenir de la planète et ne donne pas dans l’ostentation.