Vous souvenez-vous de Lovita, cette allumeuse de grands naïfs, cette artiste à la beauté sauvage que le besoin de créer sauve du naufrage ? Et de son fils Martin, le petit que Lovita est bien incapable d’élever et qui veut connaître son père ? Et de Martha, la géante obèse qui ne sait pas faire maigre dans les sentiments ?
Ils reviennent ! Ils n’ont pas changé. Toujours à la limite du Grand Guignol et du mauvais goût mais le texte a subi un toilettage : des dialogues en moins, un soupçon de cruauté en plus et les hommes passent à la moulinette. Certains en redemandent.
Les temps ont changé : en avion même les mémé utilisent leur liseuse, alors Lovita broie ses couleurs nouvelle version paraît en numérique. Bien sûr si vous préférez une édition papier elle existe aussi.
Pour ceux qui ne les connaissent pas (ou pour ceux qui voudraient se rafraîchir la mémoire) cet extrait sera certainement le bienvenu. De même que la critique du Crochet de la Cédille.
Parlons gros sous : l’édition numérique (Kindle d’Amazon et EPUB chez Kobo/FNAC) coûte 4,99 €.
Si vous faites partie comme moi de ceux qui préfèrent l’édition traditionnelle, pas de problème : l’édition papier coûte 15 €, le prix de l’impression à la demande ; une petite semaine s’écoulera entre votre commande et la réception. Le livre est très joli, très confortable pour les yeux. Regardez sur votre droite, tout est expliqué.
Alors avis aux amateurs de rire, pour le prix d’un journal de la veille ou celui d’un gros livre de poche, venez retrouver ou découvrir cette attachante crapule de Lovita et tous ceux qui gravitent autour d’elle.