Minitel rose et littérature grise, une théorie de l’ennui

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La théorie de l'informationJusqu’où irez-vous dans la lecture de « La théorie de l’information » d’Aurélien Bellanger ?

Je dis bien « lecture », sans vous octroyer le droit – pourtant légitime dans cet ennuyeux pavé de presque 500 pages – de la lecture rapide.

Cela démarre à Vélizy-Villacoublay, décor tristounet de la saga familiale (ne vous attendez ni aux Atrides, ni à Dalllas, c’est français moyen moyen); on ne nous épargne pas l’historique familial de l’adolescent  qui va devenir un surdoué de l’informatique et surtout des affaires.

On connaît déjà, tous ces milliardaires de l’informatique se ressemblent, celui-là est français, l’auteur l’appelle Pascal Ertanger, et sa famille (on ne nous évite même pas le grand-père…) frise le sommet de l’échelle statistique de la classe moyenne.

Pitié !

L’auteur  s’est sans doute fendu de recherches précises en dehors d’Internet pour fabriquer son héros censé représenter Xavier Niel, le fondateur de Free, mais l’on peine à trouver le personnage intéressant tant l’écriture est plate et le personnage tiré vers la baudruche prête à s’envoler vers des paradis virtuels.

C’est lourd. C’est plat. C’est ennuyeux.

Quelque chose entre Wikipédia et une encyclopédie dont les auteurs auraient oublié d’enlever les lourdeurs. Même mon mari, ingénieur système dans le civil, a peiné sur l’écriture, c’est dire ! Il a continué la lecture, parce que cela lui remémorait certains éléments de son passé informatique, moi j’ai arrêté en plein minitel rose. Je m’ennuyais trop.

Tant de livres, aboutis ou pas, mais vivants, vous attendent chez votre libraire préféré…

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Une réflexion sur « Minitel rose et littérature grise, une théorie de l’ennui »

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