Il nous attendait au bord du champ, sculpté par le vent dans la neige de février. L’homme qui marche de Giacometti ; un homme de neige fragile et las qui s’appuyait contre le piquet de châtaignier.
Dans cette solitude poignante, avec sa cape de cristaux de neige lovée contre le bois tourmenté, il semblait en conversation avec le poteau ridé, crevassé, envahi de lichens. Message chuchoté contre une oreille attentive. Plainte commune ?
Les jeux d’ombre et les vagues de neige, les fils de fer noirs sous le soleil qui emprisonnaient son visage, le vieux poteau oblique en guise de soutien : il a suscité en nous, les marcheurs dans la neige, une émotion profonde.
(Vu 278 fois)
C’est vrai qu’il y a quelques chose de Giacometti !
…. Avec une tête de chat !!
🙂
Une tête de chat, vraiment? Où sont les moustaches?