Était-ce le lieu, si chaleureux, du grenier rénové de l’ancien presbytère avec la pente du toit, le bois omniprésent dans ce lieu reclus d’âge qui encourageait le partage ? Je ne sais pas, mais j’ai rarement éprouvé tant de chaleur et d’attention dans une rencontre littéraire.
Impossible de savoir qui étaient les plus heureux, des spectateurs (surtout des spectatrices comme d’habitude) ou de l’autrice. De nombreuses questions encourageaient les anecdotes sur la façon dont naît un texte, des remarques pleines de finesse faisaient rebondir la compréhension des romans, des rires fusaient, et pour finir les bénévoles avaient préparé une délicieuse collation durant laquelle les échanges ont pu se prolonger.Je n’oublierai pas cette rencontre dans un petit village où quinze bénévoles et une jeune bibliothécaire font vivre l’écrit d’une manière exceptionnelle. Merci à toutes.