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La Perle des faussaires et la vengeance de Han van Meegeren

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Il y a quelque temps déjà, j’avais écrit sur ce blog un article au sujet de  Han van Meegeren, le plus grand faussaire du XXe siècle et un lecteur m’avait demandé quand j’écrirais le roman de sa vie.

C’est fait.

Je trouvais que le personnage était trop fascinant, trop irritant et trop fragile pour se résumer aux messages contradictoires que l’on pouvait trouver à son sujet. Alors je me suis plongée dans son passé. J’ai lu, cherché, creusé sur internet. C’est fou ce que l’on trouve, depuis les villes où son père instituteur a été nommé jusqu’aux photos et aux minutes de son procès, le plus médiatisé de l’après-guerre. On trouve même les dates des nuits  où le peintre s’est retrouvé en cellule de dégrisement ! (Merci aux archives de la police néerlandaise et à Google translate).

Je me suis immergée dans la vie de Han jusqu’à ce que je puisse me mettre à la place de ce peintre cocaïnomane obsédé par le désir d’être reconnu à sa juste valeur.

Tout est vrai dans ce roman et tout est faux puisque, même si je me suis mise dans sa peau,  je ne suis pas Han van Meegeren.

Pour ceux qui n’auraient pas le courage de lire mon article, voici le résumé de la quatrième de couverture :

Han van Meegeren, le plus brillant faussaire du vingtième siècle,
amassa une fortune colossale en vendant ses tableaux aux plus
grands musées et collectionneurs de Hollande. Le mécanisme se
grippa lorsqu’il fut contraint de vendre un faux Vermeer à Hermann
Göring. En 1945 ce tableau trouvé dans la collection du Maréchal,
attira l’attention des experts artistiques des Alliés et ce fut le début
des ennuis.
Pourquoi Han van Meegeren ne se contenta-t-il pas de reconnaître
seulement la paternité de ce faux ? Pourquoi se saborda-t-il en
dénonçant d’autres faux vendus aux plus prestigieux musées et en
apportant des preuves dont personne ne voulait ? Il ne pouvait
ignorer que cela provoquerait sa ruine.
La Perle des faussaires est une plongée dans le monde de l’art ainsi
que dans l’esprit de celui qui sut mieux que personne comprendre
les faiblesses des collectionneurs. C’est la recherche des failles
intimes de cet homme complexe qui fit faire d’énormes progrès à la
science des faux et donne encore des sueurs froides à bien des
directeurs de musées.

Et pour se le procurer en version papier, c’est ici. Pour ceux qui préfèrent lire sur liseuse il est disponible en format Kindle ici et sous quelques jours pour l’EPUB.

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