Il y a quelque temps déjà, j’avais écrit sur ce blog un article au sujet de Han van Meegeren, le plus grand faussaire du XXe siècle et un lecteur m’avait demandé quand j’écrirais le roman de sa vie.
C’est fait.
Je trouvais que le personnage était trop fascinant, trop irritant et trop fragile pour se résumer aux messages contradictoires que l’on pouvait trouver à son sujet. Alors je me suis plongée dans son passé. J’ai lu, cherché, creusé sur internet. C’est fou ce que l’on trouve, depuis les villes où son père instituteur a été nommé jusqu’aux photos et aux minutes de son procès, le plus médiatisé de l’après-guerre. On trouve même les dates des nuits où le peintre s’est retrouvé en cellule de dégrisement ! (Merci aux archives de la police néerlandaise et à Google translate).
Je me suis immergée dans la vie de Han jusqu’à ce que je puisse me mettre à la place de ce peintre cocaïnomane obsédé par le désir d’être reconnu à sa juste valeur.
Tout est vrai dans ce roman et tout est faux puisque, même si je me suis mise dans sa peau, je ne suis pas Han van Meegeren. Continuer la lecture