Voici revenue la saison des prix, et Laurent Gaudé figure avec son roman Salina sur la liste de certains parmi les plus prestigieux. Nul doute qu’il sera récompensé par l’un ou l’autre, c’est un si bon candidat : une écriture superbe, un auteur sympathique, une histoire lointaine, entre mythe et mouture héroïque.
L’écriture se déploie avec une ampleur à nulle autre pareille. Je l’avais découverte, subjuguée, lors d’une représentation théâtrale de La mort du roi Tsongor. J’avais retrouvé ce souffle épique dans Pour seul cortège. Dans Salina on retrouve les mêmes ingrédients : la mort, la recherche de la paix, la cruauté. Continuer la lecture