C’est un rassemblement grouillant, comme les vipères entremêlées au printemps dans une copulation indifférenciée, un amas de racines lovées dans la masse, sécurisées par l’instinct de la multitude.
Cet enchevêtrement étouffant de racines qui s’enlacent, s’interpénètrent, resserre à chaque circonvolution la puissance de la masse. Il avance sur le lit sombre et fragile de lianes brisées, il se tord avec une puissance que rien n’arrête.
Nœud gordien de la vie.
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étouffant et angoissant…
Trancher dans le vif ?
mettre le feu ?
Doit-on laisser l’envahisseur gagner ?
L’envahisseur. Vous avez trouvé le mot juste. C’est aussi une forme de vie, d’une violence qui confine au malaise.
Je vous ai mis dans mes liens sans vous demander votre avis, n’y voyez pas une agression, s’il vous plaît!
Vos mots précis tressent leurs chemins à travers les racines et donnent aux choses vivantes une densité inégalable. Ah, si les arbres pouvaient parler et comme j’aime les écouter ! Merci, j’aime beaucoup votre approche…
Je vous mets dans mes liens.
Merci pour votre commentaire, cela me touche, j’apprécie cette connivence de vue.
Merci aussi pour les liens.
Amicalement
Nicole